Les araires gravés du Mont Bégo :
Une approche technologique et ethnologique

Henri PELLEGRINI

1. Domaine d'étude

Au cours de ces dernières années, parmi les gravures rupestres des sites du Mont Bégo, nous avons plus particulièrement étudié les motifs d'araires. Ce domaine d'étude spécifique nous semblait assez riche et intéressant pour pouvoir retrouver, à travers ces représentations schématiques, le contexte culturel d'une civilisation agro-pastorale bien souvent ignoré par les archéologues.

Il convient d'abord de rappeler qu'une gravure rupestre, expression de l'univers mental du graveur, peut être étudiée selon trois critères distincts et complémentaires.

l°/ Une première approche est descriptive. Elle concerne la reconnaissance de la scène ou de l'objet figuré sur la roche.

2°/ En deuxième lieu, peut être mis en évidence le rôle social joué par la scène ou l'objet représenté, ce qui peut nous conduire à une interprétation de type ethnologique.

3°/ Le troisième critère est de l'ordre du symbolisme. C'est la recherche de la signification véritable, du sens caché, qui a été déterminé par les croyances et les rites des graveurs et qui donne à la gravure sa dimension cultuelle.

Nous abstenant pour l'instant d'aborder l'interprétation symbolique des gravures, nous n'aborderons ici que les deux premières approches qui nous semblent susceptibles de mettre en lumière des éléments techniques et ethnologiques intéressants.


2. Scènes de labours, technique et mythes

Nos campagnes de relevés se sont surtout effectuées dans le Val de Fontanalbe car ce site propose la majorité des gravures représentant des araires. Et contrairement à ce qu'affirme Emilia Masson, ces motifs, par le nombre important de leurs représentations, pourraient bien prétendre à caractériser le site de Fontanalbe. Au-delà de l'image qu'évoque l'action complémentaire de l'homme et du bovin, source d'abondance : "Qui laboure sa terre sera rassasié de pain... Et l'abondance du revenu est dans la force du boeuf" (Proverbes 12.11; 14.4), les motifs d'araires évoquent les cycles de la nature, la vie renaissant du sillon labouré, c'est-à-dire de la terre fécondée.

Contrairement aux scènes de labours relevées dans la Vallée des Merveilles proprement dite, où les gravures sont avares de détails, celles que l'on trouve sur le site de Fontanalbe, plus réalistes et complètes, nous font entrevoir tout un environnement agro-pastoral. En effet, ces scènes nous montrent un attelage composé d'un araire archaïque, paraissant être le plus souvent monoxyle, tiré par des bovins enjugués. Le joug, toujours représenté sur le cou des animaux de trait, paraît être un joug de garrot ou un joug d'épaule. A l'arrière de l'attelage, figure le plus souvent un petit personnage tenant d'une main la poignée du mancheron de l'araire et de l'autre, parfois, un aiguillon. La plupart du temps, ce personnage est sexué, ce qui ne manque pas d'évoquer le vers d'Hésiode : "Sème nu, laboure nu, moissonne nu" (Les travaux et les jours, 391). D'autres personnages peuvent accompagner le laboureur; placés devant l'attelage, ils semblent le guider comme on pouvait encore le voir au début du siècle dans nos champs (fig. 1, a et b).

Ces scènes de labourage, parfaitement conçues et réalistes, mêlent intimement le profane et le sacré. Ces gravures, que l'on peut qualifier de rituelles, évoquent les cultes de la fertilité et de la fécondité que l'on retrouve partout dans le monde en tout temps. Le laboureur ouvre le ventre de la terre avec un araire et fertilise la Terre-mère. Cet acte de fertilisation de la terre a été rapproché de la fécondation de la femme et a permis la découverte de certains concepts que ne pouvaient logiquement appréhender les sociétés pré-agricoles (cf. Eliade, 1949).

Les auteurs des scènes gravées ont dépeint une partie de leur vie matérielle, et on peut en déduire qu'ils étaient issus d'un peuple connaissant et pratiquant une agriculture mécanisée nécessitant l'utilisation d'animaux dociles, donc domestiqués.

L'analyse des types d'araires figurés au Bégo, leur mode de fabrication, leur origine géographique et leur typologie, sont les principaux axes de recherches que nous nous sommes fixés. Car, partageant l'avis de M.C. Amouretti, il nous semble paradoxal de définir des civilisations agraires au seul regard des évolutions de la céramique et des pratiques religieuses, en ignorant l'étude des instruments agricoles.


3. Origine de l'araire et ses différents types

Si l'origine de l'araire est encore sujette à controverse, il semble bien apparaître au Néolithique, et dérive probablement du bâton à fouir et de la houe tirée, malgré le mode d'utilisation différent de ces outils. En revanche, il est certain que l'araire était connu au Chalcolithique et au Bronze ancien. En effet, l'araire gravé sur la stèle de Bagnolo (Val Camonica), datée entre 2.800 et 2.500 av.J.C., montre un instrument déjà évolué. Les plus anciennes figurations d'araires du Val Camonica sont d'un type très proche de celles de la Vallée des Merveilles. Ces motifs vus en plan, montrant deux bovins tirant un araire sans personnage, sont datés de la période Il, AB, 3.800/2.700 av.J.C. (Anati, 1979; Priuli, 1985), et sont donnés pour antérieurs aux motifs représentés de profil et comportant des personnages.

Par ailleurs, les quelques instruments de l'âge du Bronze mis au jour lors des fouilles dans les tourbières du Danemark, comme l'araire de Dostrup (fig. 1, c), ou dans les lacs alpins de l'Italie du Nord, comme les araires de Ledro et de Lavagnone (fig. 1, d), montrent des types évolués et diversifiés. Ceci tendrait à prouver que, dès l'origine, des types d'araires issus de cultures différentes, et adaptés aux conditions pédologiques du terrain, pouvaient coexister.

Cette analyse est corroborée par Y. Balassa qui indique que certains "socs en forme de bêche (socs à douille ouverte, fig.2, a, b, c, d), apparus en Europe centrale au 1er siècle av.J.C. ont été trouvés ensemble auec des socs longs" (socs coniques, fig.3, a, b, c, d), ce qui apporte la preuve que plusieurs types de socs, donc d'araires, ont été utilisés simultanément en des lieux proches. Les socs coniques étaient vraisemblablement utilisés pour mettre en culture des sols remplis de pierres et de racines, alors que les socs en forme de bêche devaient être destinés à des sols déjà travaillés (cf. Pellegrini, 1987). La pérennisation du matériel agricole a été telle dans certaines régions, qu'un soc identique à ceux utilisés à l'époque romaine, était encore employé au début du siècle dans la vallée de l'Argentina (province d'Imperia, Italie) (fig.2, c).

On peut distinguer quatre types principaux d'araires (1) :

a/ L'araire dental. Sa principale caractéristique est d'être construit avec trois ou quatre pièces emboîtées : le timon lié au joug, l'age courbe assujetti au timon, le mancheron vertical muni d'une poignée. Sur le sep, pratiquement horizontal et qui reçoit le soc, viennent s'emboîter l'age et le mancheron (fig.5, a). On trouve parmi les gravures du Mont Bégo, une variante très simplifiée du type dental. Faute de terme mieux approprié nous l'avons baptisé "dental hybride".

b/ L'araire manche-sep. Comme son nom l'indique, ce type est constitué principalement d'un mancheron qui se prolonge pour former le sep sur lequel vient s'adapter le soc. Ce type semble également figurer parmi les gravures du Mont Bégo, bien que l'étançon (ou tendille), pièce de liaison entre le timon et le manche-sep, ne soit jamais représenté sur les araires du Bégo (cf. infra §5 et Pellegrini, 1991).

c/ L'araire chambige. Ce type d'araire possède un age plus ou moins cintré (chambige vient de "camba" = courbe) sur lequel viennent s'assembler de diverses façons le mancheron et le sep (fig.3, f, f', g). L'araire chambige n'est pas représenté parmi les gravures rupestres. Les araires du Bégo sont tous munis d'un age-timon rectiligne d'une seule pièce.

d/ L'araire quadrangulaire. Cet araire semble de conception beaucoup plus récente que les autres. Utilisé en région savoisienne et dans le Bourbonnais, l'araire quadrangulaire paraît être l'aboutissement d'une évolution technologique à partir des trois autres types, mais plus particulièrement du type manche-sep.

Nous constatons que les bâtis de ces araires sont sensiblement différents, et que leur conception devait répondre à des besoins particuliers. L'araire dental classique (araire de Triptolème) était vraisemblablement adapté à des terrains de plaine alluviale, tandis que les autres types devaient trouver une meilleure utilisation en terrain caillouteux ou de culture récente. Il faut ajouter également que l'araire manche-sep, plus léger et rapidement démontable, était l'instrument qui se transportait le mieux, surtout en région montagneuse.


4. Les araires dans les Alpes occidentales et les Alpes du Sud.

Dans les Alpes occidentales et du Sud (Suisse, Savoie, Haute-Savoie, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes et Ligurie), à l'exception de l'araire dental, tous les types décrits supra sont recensés, avec une prédominance du bâti manche-sep.

En ce qui concerne plus particulièrement notre région (Alpes-Maritimes et Ligurie), aucune étude n'a été entreprise à ce jour. Seules quelques notices ponctuelles apportent quelques informations. Fodéré et Blanchi décrivent un bâti de type chambige. Le texte de Blanchi, mal traduit du niçois (J.R. Trochet, 1987), a pu faire croire qu'il s'agissait d'un bâti manche-sep. Par ailleurs, Joseph Cabagno mentionne des araires manche-sep en usage dans la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes). Nous-mêmes avons trouvé des bâtis manche-sep dans la vallée du Caïros (Alpes-Maritimes). En fait, notre région témoigne d'un enchevêtrement technologique certain : deux vallées géographiquement proches utilisent des bâtis différents, ce qui implique la plupart du temps des socs différents, socs en reille (à soie) ou socs à douille ouverte (mansa). Parfois, un type de bâti a été adapté afin de recevoir le soc d'un autre type d'araire.


5. Description et mesures d'angles des araires du Bégo

Comme nous l'avons déjà vu, les araires gravés sur les sites du Mont Bégo, très simples de conception, sont munis d'un age-timon rectiligne dont l'extrémité inférieure est recoupée par le sep et le mancheron. Mais ces araires n'étant pas figurés selon une échelle fiable, les prises de dimensions, en vue d'établir une typologie stricto sensu, nous ont semblé aléatoires. En fait, nous avons, dans un premier temps, privilégié les mesures d'angles. La trentaine de relevés sur lesquels nous avons travaillé, nous ont permis de systématiser quelques mesures.

a/ Mesure de l'angle age-timon/sep : cet angle est assez variable, de 36° minimum à 63° maximum, moyenne 49,5°

b/ Mesure de l'angle age-timon /mancheron : minimum 70°, maximum 107°, moyenne 87°. Lors de la mise en graphique (Pellegrini, 1990) on remarque que les deux tiers des angles ont une valeur inférieure à l'angle droit.


6. Essai de typologie comparative

Le but de notre démarche étant d'essayer d'élaborer une typologie, nous avons pris en compte les relevés que nous avons effectués, nous réservant la possibilité de compléter notre étude lorsque l'ensemble des motifs d'araires aura été relevé. Il est toutefois certain que, dans le cadre du travail qui nous occupe actuellement, une typologie stricto sensu n'est pas facile à mettre en place. La difficulté la plus importante tient en premier lieu au schématisme des figurations. Ce schématisme est en grande partie la conséquence du mode d'exécution du pétroglyphe, celui-ci étant effectué par piquetage sur la roche à l'aide d'un outil lithique ou métallique à pointe mousse.

Néanmoins, l'étude comparative, dont on trouvera le tableau figure 4, permet de mettre en évidence certains éléments, notamment des homologies avec les araires antiques de l'Italie du Nord.

1/ Type dental hybride monoxyle : araires de Fontanalbe (cf. point 1.i du tableau), araire votif en bronze provenant d'Etrurie (fig.5, e) (G. Bassi et G. Forni, 1988; G. Forni, 1990), et araire d'Arezzo (fig.5, c) (cf. point 2.i du tableau).

2/ Mancheron vertical : araires de Fontanalbe, araires de Talamone, d'Arezzo, de la monnaie de Tarquinia (fig.5, d) et araire d'Etrurie (cf. points 1.d et 2.d du tableau).

3/ Angle timon/sep : araire de Fontanalbe, entre 40° et 60°; araire de Talamone, d'Arezzo et araire d'Etrurie, entre 45° et 56° (cf. points 1.f et 2.f du tableau).

4/ Araire manche-sep : araire de la vallée du Caïros muni d'un soc à douille de type "mansa" (cf. point 3.i - haut - du tableau). Araire de Roya village (informateur M. Sidoine Murris); ce bâti anciennement doté d'un soc à douille a été adapté pour recevoir un soc en reille (cf. point 5.i - bas - du tableau). Araire de l'Ecomusée de la Roudoule à Puget-Rostang (informateur M. Ange Maurin), soc en reille avec soie perforée (cf. point 5.i - haut - du tableau); ce bâti montre qu'il a subi un aménagement par rapport au manche-sep classique. A noter également la modification du mancheron, plus courbé, se terminant pratiquement à l'horizontale. Cette particularité se retrouve sur les araires de type chambige recensés dans notre région.

Si l'on retrouve dans nos régions quelques survivances technologiques constatées sur les araires gravées du Mont Bégo, il apparaît néanmoins que ceux-ci n'ont pas perduré dans nos régions, à l'exception de l'araire manche-sep si ce type est bien attesté,


7. Conclusion

Les premiers résultats auxquels nous avons pu aboutir, nous montrent que les araires représentés sur les sites du Mont Bégo pourraient être de deux types : l'araire manche-sep - mais l'absence d'étançon grève tout de même cette hypothèse - et l'araire dental monoxyle "hybride". L'origine de ce dernier n'est pas encore définitivement établie, mais elle est probablement à situer au Moyen-Orient (cf. Pellegrini 1990). Encore recensé en Iran dans les dernières décennies (fig.5, f), ce modèle d'instrument aratoire a perduré depuis la nuit des temps sans que sa structure simple n'ait subi de modifications notables. Sa diffusion et son utilisation auraient pu être synchrones avec celle du dental classique, comme l'évoque Hésiode : "Faites-vous deux araires, l'un étant d'une pièce et l'autre de plusieurs..." (Les travaux et les jours, 432-433).

Mais les principales références se rapportant au bâti dental hybride proviennent d'Italie du Nord, et plus précisément d'Etrurie, l'actuelle Toscane, de Lombardie et de la plaine du Pô, où sont attestés d'antiques bâtis d'araires similaires à ceux qui ont été gravés sur les roches des sites du Mont Bégo. Dans le Val d'Aoste, des traces de labours à l'araire primitif "a chiodo di legno", scellées par un monument funéraire, ont été mises au jour sous un alignement de stèles anthropomorphes de style campaniforme datées 2.750-2.400 av.J.C.. La morphologie des sillons évoque tout à fait un travail exécuté avec un bâti dental hybride.

Toutes ces constatations devraient étayer l'hypothèse selon laquelle l'origine des graveurs du Mont Bégo, utilisateurs d'araire du type dental hybride, serait à localiser au-delà de notre frontière, dans les vallées ou les plaines italiennes. Car il est bien certain que les différents types d'araires, contrairement aux variétés de formes ou de matières, marquent dans une région, des frontières culturelles que l'on retrouve pratiquement intactes au cours des siècles (cf. Paillet, 1987).



BIBLIOGRAPHIE


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1. Pour la terminologie des parties constitutives de l'araire voir figure 4a.

 

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